Connaissez-vous l’histoire de la plage d’Ostende ? Découvrez-la grâce aux cartes postales anciennes !
Les cartes postales s’envoient avant tout depuis le lieu de vacances pour faire profiter de l’ambiance d’un endroit. Ostende, ville de la côte belge est une station balnéaire prisée depuis bien longtemps. Au travers de quelques photos anciennes, promenons-nous le long de ses plages, galeries et digues pour retrouver ce coin de sable au bord de la mer du Nord que fréquentaient les rois et reines de Belgique.
Petite ville de Flandre Occidentale sur la côte belge, Ostende doit son succès de ville balnéaire aux Anglais. En effet, le britannique William Hesketh bâtit sur la grande plage en 1784 un pavillon de bois. Ce dernier avait pour vocation de permettre aux baigneurs de consommer des rafraîchissements.
La station balnéaire ne fit que croître au 19ème siècle et ce grâce à plusieurs facteurs. La famille Royale Belge, en l’occurrence Léopold 1er et son épouse Louise-Marie d’Orléans y prirent leurs quartiers d’été dès 1834. La reine Louise-Marie y décéda d’ailleurs en 1850.
La situation géographique d’Ostende fut également déterminante. On y installa une ligne maritime entre la Belgique et Douvres en 1846 et une ligne de chemin de fer Bruxelles–Ostende fut inaugurée en 1839. Nous ne sommes alors qu’à quelques années de la bataille de Waterloo et de nombreux Anglais font le déplacement pour se rendre à cet endroit. Le passage par Ostende est une nécessité… et un plaisir à la fois !
Sous le règne de Léopold II
Léopold II aura une influence très importante sur Ostende. Il n’est pas surnommé « Roi Bâtisseur » pour rien ! Il y fit construire nombre de rues et de bâtiments, on pense notamment aux Galeries Royales ou à l’hippodrome Wellington. Tout près de là, on ne peut ignorer le Palais Thermal inauguré en 1933 par le roi Albert 1er et la reine Elisabeth.
1936 annonça le début des congés payés. Du coup, la foule se presse l’été à Ostende. Si les villas font place à des appartements pour loger ces nombreux estivants, l’endroit n’en est que plus vivant. Encore actuellement, chaque été, les plages regorgent de touristes venus profiter de ses larges digues et de ses grandes étendues de sable à marée basse.
Ostende est et reste, pour un grand nombre de Belges, d’Anglais et de Français un lieu empreint de souvenirs de jeunesse. Telle une madeleine de Proust, les cartes postales rappellent ces vacances au bord de la mer, quand on vendait des fleurs en papier pour des poignées de coquillages ou qu’on voyait des bateaux de pêche approcher du port… sans parler des promenades sur la longue estacade du XVIIème siècle qui fait partie du paysage d’Ostende.
Pour découvrir d’autres cartes postales anciennes d’Ostende, rendez-vous sur Delcampe !
Cette évocation, agrémentée de cartes postales …..m’ à fait revivre les histoire s que m’a racontées mon grand père…( qui aurai eu plus de 100 ans dans les années 1970
Merci beaucoup J.M
je ne veux plus recevoir la news letter. merci
Bonjour,
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Bonne journée,
Héloïse
Article intéressant merci
De magnifiques cartes postales bien conservées.
Merci
BONJOUR
SUPERBE VOS CARTES POSTALE
ONT N’EN FINI PAS DE LES REGARDER
ET DE DÉCOUVRIR
DES NOUVELLES.
merci.
Je possède une superbe collection de cartes postales d’Ostende Ayant un appartement à Ostende j’ai, retrouvé par les cartes postales tout le passé des bâtiments avant la construction de l’endroit ou il se trouve C’est vraiment super
j’ai le « Zak en Reis Atlas de G.Brender à Brandis de 1788 à vendre . Auriez vous un intérêt pour ce livre ?
Bonjour,
Delcampe est le point de rencontre entre vendeurs et acheteurs d’objets de collection. Nous n’achetons pas les objets mis en vente sur le site. Par contre, je vous encourage à mettre votre ouvrage en vente sur http://www.delcampe.net. Je suis certaine qu’il intéressera de nombreux membres du site.
Bonne journée,
Héloïse
La présence de nombreux anglais à Oostende, après la guerre de 14-18, s’explique par la solidité de leur monnaie et une Sterling pound valait plus de 165 Francs belges (contre 46F aujourd’hui et 58 il y a encore deux ans) D’où l’expression : «mettre un anglais contre le mur» qui signifiait se remplir les poches vu leur pouvoir d’achat. Dans les années 50 ils étaient toujours les rois et repartaient chez eux avec de nombreuses montres-bracelet achetées à Oostende pour en faire des cadeaux dans leur famille, car chez eux les droits de douane étaient élevés et donc chez nous cela coutait vraiment pas cher ! Et puis les homosexuels venaient s’éclater chez nous, car ils furent persécutés en GB jusqu’au début des années 70.
Il y en avaient donc beaucoup de motifs pour venir passer quelques jours en Belgique. Car dans les années 70 la classe moyenne anglaise à perdu son pouvoir d’achat.