Pièce ayant reçu son nom du roi Louis XIII sous le règne duquel elle fut frappée pour la première fois, le louis d’or a la cote !
L’histoire du louis d’or
En 1640, Louis XIII avec l’avis éclairé de Claude de Bullion décida de réformer le système monétaire français. Jusque-là, les Français utilisaient l’écu d’or et le franc d’or en guise de monnaie.
Le louis d’or sera lancé et ce système perdurera jusqu’à la Révolution Française. Toutefois, en numismatique, seules les pièces frappées entre 1640 et 1792 sont considérées comme louis d’or.
La dernière pièce frappée à l’effigie de Louis XVI date de 1792. Suite au changement de régime, la Commune lance un nouveau système monétaire, le franc germinal. Le louis prend alors une valeur de 20 francs.
Différentes sortes de pièces ?
Revenons à nos louis d’or, à savoir les pièces frappées entre 1640 et 1792. Elles ont donc sévi sous les règnes des rois de France et de Navarre Louis XIII, XIV, XV et XVI.
On compte plusieurs sortes de pièces :
Le louis, le double louis et le quadruple louis. Toutefois, ces pièces ont une appellation courante différente. Ainsi le louis correspond au « demi-louis », le double louis au « louis » et on appelle le quadruple louis, « double louis ».
En plus de ces pièces courantes utilisées au 17ème et 18ème siècles, il existe une série de trois monnaies de grand module. Frappées en petit nombre d’exemplaires, ces pièce gravées par le graveur général des monnaies Jean Warin, n’ont jamais circulé. On les appelle les pièces de 4, 8 et 10 louis. La pièce de 10 louis est la plus grande pièce jamais frappée en France. Elle ne pèse pas moins de 66,87 grammes !
Bien évidemment, les louis d’or ne sont pas les seules pièces utilisées à l’époque. Il existe aussi différentes monnaies de métaux moins nobles qui servaient d’ailleurs plus régulièrement aux Français pour effectuer leurs transactions.
Qu’est-ce que cela vaut aujourd’hui ?
Si vous venez de découvrir un porte-monnaie rempli de louis d’or, vous êtes riches ! Selon l’état des pièces, leurs valeurs faciales et leurs raretés, les prix oscillent de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d’euros. Envie d’en savoir plus sur ce sujet ? Présentez vos pièces à un expert ou consultez les louis d’or en vente sur Delcampe.
Vos messages m’intéressent toujours
Pour l’instant j’ai peu de temps à consacrer à mes collections mais je souhaite vivement rester informé
Bien merci
Article très intéressant : je croyais que les Louis d’or ne dataient que de l’époque napoléonienne et des années suivantes.
Il serait aussi très intéressant d’avoir un article sur la « réimpression » (ce n’est pas le mot exact) pour des Louis ou République rééditez dans les années 1930 mais portant un millésime plus ancien : chose apprise depuis très, très peu. Cela pourrait certainement intéresser les numismates non avertis. Je m’étais toujours demandé pourquoi trouvait-on des pièces en excellent état marquées des années 1850 et suivantes, par exemple.
Rapprochement avec une anecdote : lorsque l’Algérie était encore française, des malfaiteurs avaient fabriqués des Louis d’or. Comme les pièces valaient plus cher que l’or au kilo, ils étaient gagnants. Les Louis étaient envoyés en France à l’intérieur de poulets tués, destinés à la consommation. Ils atterrissaient chez un complice. C’était, il y a longtemps.